"Top jobs" au sein de l'Union européenne : les nouvelles têtes
"Top jobs" au sein de l'Union européenne : les nouvelles têtes
Deux femmes pour les postes de pouvoir les plus considérables de l’Union européenne (UE), la Commission et la Banque centrale européenne.
C’est le scénario qui l’a emporté, mardi 2 juillet, en marge d’un nouveau sommet européen de crise, à Bruxelles, destiné à sortir de l’impasse concernant les « top jobs » européens.
Présidente de la Commission européenne
Ursula von der Leyen, l’actuelle ministre allemande de la défense, est nommée en remplacement de Jean-Claude Juncker à la Commission. Elle doit encore être confirmée à ce poste au Parlement européen, en principe dans le courant du mois de juillet. L’Allemande, 60 ans, est née à Bruxelles et fut ministre fédérale de la famille, puis des affaires sociales du gouvernement Merkel. Elle est considérée comme une conservatrice modérée. C’est la première femme à la tête de la Commission et « la première fois depuis cinquante-deux ans que l’Allemagne occupe la présidence de cette institution », s’est réjouie Angela Merkel.
La Française Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), va, elle, remplacer Mario Draghi, qui doit quitter la BCE à la fin octobre.
Président du Conseil européen
Le libéral Charles Michel, premier ministre belge en sursis, est, pour sa part, choisi pour la présidence du Conseil en remplacement de Donald Tusk, dont le mandat s’achève à la fin de novembre.
Le socialiste espagnol Josep Borrell deviendra quant à lui Haut représentant pour les Affaires extérieures prenant ainsi la suite de Federica Mogherini à cette fonction.