Réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement

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Dans le cadre de la guerre en Ukraine débutée en février 2022, la Russie a lancée plusieurs incursions de drones dans l’espace aériens de pays de l’Union européenne, nommément l’Estonie, la Pologne et le Danemark. Face à cette situation inquiétante où une puissance viole l’espace aériens d’Etats souverains, les 27 ont pris la décision de se réunir lors d’un sommet informel à Copenhague le 1^er octobre 2025. Il faut comprendre qu’un sommet dit informel n’était pas prévu à l’agenda et est décidé afin de discuter d’un enjeu ou d’un problème urgent se présentant à la communauté européenne.

Ce qui a été discuté

Plusieurs points ont été soulevés relatifs à la défense de l’espace aérien de l’Union mais plus largement sur le réarmement des 27 afin de faire face à toute menace. Ainsi, le renforcement du flanc est, un bouclier anti-drone et l’usage des fonds russes gelés sont autant de sujets qui ont été mis sur la table. L’idée globale est d’améliorer la capacité de défense et de protection, en particulier des pays d’Europe orientale, faisant partie de l’Union. Il faut également travailler sur les nouveaux dangers comme lesdites incursion de drones. Les outils déjà mis en place comme le plan SAFE pour financer l’industrie de défense européenne ont été abordés afin de juger leur efficacité et l’avancement des objectifs.

Qu’en est-il de la cohésion ?

Bien qu’il existe des points de dissensus évidents sur des problèmes aussi techniques, la communauté européenne affiche une solidarité indéfectible en particulier sur le soutien à l’Ukraine. Bien que l’usage des avoirs Russes gelés pour financer l’effort de guerre ukrainien ne soit pas encore acté et soutenu à l’unanimité, l’idée fait son chemin et les 27 réfléchissent à soutenir plus intensément l’Ukraine. Pour les dispositifs de défense et de « bouclier » européens, certains pays souhaiteraient voir étendre ces mesures au sud en plus de l’est, les modalités techniques restent encore à débattre mais aucun pays ne remet en cause le besoin, pour la communauté européenne de se défendre et de se préparer à protéger sa souveraineté.