Un premier rapport annuel européen sur l’asile et la migration est paru. Ce dernier a pour but d’examiner la situation en matière d’asile et de migration au sein de l’Union européenne. Le premier rapport constate une amélioration sur la période de référence (2024-2025) sur le nombre de franchissements irréguliers des frontières européennes qui est en diminution. Néanmoins, des pressions subsistent comme l’instrumentalisation des flux migratoires par des pays comme la Russie ou la Biélorussie mais aussi les flux importants causés par la guerre en Ukraine.
Pourquoi ce rapport ?
Ledit rapport prend place dans le cadre du Pacte sur la migration et l’asile adopté en 2024 et rentrant en application en 2026. Ce pacte prévoit de réguler les flux mais surtout de renforcer la solidarité entre les États membres pour gérer les demandes d’asiles et de migrations. Le besoin de renforcer les mécanismes existants ou d’en créer de nouveau fut particulièrement notable lors de la crise migratoire de 2015-2016.
Comment ça fonctionne ?
Sur la base dudit rapport, des données communiquées par les gouvernements nationaux et des barèmes européens (Eurostat), la Commission Européenne analyse la situation migratoire dans chaque pays membre. Les pays étant soumis à une pression migratoire peuvent user des outils européens notamment la réserve de solidarité. Cette réserve de solidarité impose aux pays moins affectés d’offrir un soutien, en accueillant des réfugiés ou en fournissant une aide financière, aux pays étant soumis aux pressions les plus fortes. Toutefois, il est important de noter que l’accès à ces aides et ces outils est conditionné à la conformité des systèmes nationaux d’accueil et de migrations avec le principe de « responsabilité ».
Rédacteur : CRIJ/EUROPE DIRECT
Date création : 13/11/2025