Les dirigeants européens réunis à Paris pour discuter de la sécurité et du soutien à l’Ukraine

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Dans un contexte mondial tendu, les dirigeants européens se sont réunis à Paris le lundi 17 février. Alors que l’administration américaine, par la voix de Donald Trump, semble vouloir négocier directement avec la Russie en excluant l’Europe des discussions sur la fin du conflit, les chefs d’État et de gouvernement européens ont débattu des enjeux de sécurité du continent et de l’avenir de l’Ukraine.

Les chefs de gouvernement de plusieurs pays, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la Pologne, ainsi que les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, et le secrétaire général de l’OTAN, ont pris part à cette réunion. Parmi les sujets à l’ordre du jour figuraient les capacités de défense que l’Europe peut offrir à l’Ukraine, ainsi que les propositions visant à garantir une adhésion du pays à l’OTAN en cas de violation manifeste du cessez-le-feu par la Russie. Les discussions ont également porté sur le renforcement des dépenses de défense en Europe, alors que l’influence américaine sur la gestion du conflit suscite de plus en plus de préoccupations.

Face au risque d’un accord négocié par les États-Unis « dans le dos » de l’Ukraine et de l’Europe, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé : « Seuls les Ukrainiens peuvent décider d’arrêter de combattre, et nous les soutiendrons tant qu’ils n’auront pas pris cette décision. »

À l’issue de la réunion, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré : « L’Europe assume pleinement sa part dans l’assistance militaire à l’Ukraine. Dans le même temps, nous avons besoin d’un renforcement de la défense européenne. »

Après cette première rencontre, un nouveau mini-sommet consacré à l’Ukraine et à la sécurité du continent européen se tient le mercredi 19 février à l’Élysée, à l’initiative d’Emmanuel Macron, qui y convie d’autres partenaires de l’Union européenne et de l’OTAN.